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andré santini - Page 5

  • A VANVES, A ISSY, A MEUDON ET AILLEURS, LES MAIRES DEMANDENT A MACRON DE REVENIR AUX FONDAMENTAUX

    Les maires seraient ils en train de reprendre la main après les manifestations de ce mouvement des Gilets Jaunes, comme l’a fait par exemple l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) en ayant demandé  à ses adhérents d’ouvrir dans leur mairie des cahiers de doléances. Certains maires des Hauts de Seine l’ont fait. Pas Vanves et d’autres villes de l’agglomération parisienne où très peu d’habitants ont porté des gilets jaunes. Le Parisien le montrait hier avec ses deux pages consacrés aux cahiers de doléance en citant surtout des bourgs et villages des départements de Grande Couronne

    Et certains ont commencé à s’exprimer sur ce sujet comme André Santini sur Le Point FR au travers d’une interview vidéo . «Les gens ont l'impression d'être abandonnés dans leur quotidien par un gouvernement et une administration centrale complètement déconnectés des réalités des territoires. Cette contestation sociale et ce ras-le-bol généralisé prennent racine dans le sentiment de trahison qu'éprouvent nos concitoyens vis-à-vis du président et de ses conseillers….. On ne gère pas ses concitoyens comme des numéros de dossiers, il y a des réalités derrière chacun d'entre eux, faire preuve de tant de mépris social, c'est affligeant et révoltant. Ce sentiment de révolte s'est propagé dans notre pays, et les gens manifestent leur mécontentement et leur solitude» explique le maire d’Issy les Moulineaux pour qui «nous assistons à une crise sociale majeure de ce début de XXIe siècle.» Pour cet ancien ministre « Macron doit revenir aux fondamentaux : écouter les élus et mener une politique utile aux citoyens. C'est ce que je m'attache à réaliser depuis 38 ans à Issy-les-Moulineaux. Pour agir correctement et efficacement, il faut connaître ses dossiers et respecter les gens qui, sur le terrain et au quotidien, vont en subir les conséquences  » explique t-il «Les maires ont raison de gueuler contre l'État. Il faut dire qu'ils ont fait fort : il n'y a plus de compensation et on nous enlève de l'argent au nom de la péréquation…  Ce que nous vivons actuellement, c'est une prise de pouvoir des technocrates sur les élus locaux» constate il en donnant ce conseil : «Il faut aussi être à l'écoute des gens. Ils m'arrêtent dans la rue, quand je vais prendre mon café, et je peux passer une heure avec eux. La différence, c'est l'action au service des gens. On aurait certainement évité le mouvement des Gilets jaunes si Emmanuel Macron avait fait preuve de plus d'écoute et de moins d'arrogance. Il manque d'expérience… 

    Son collégue Denis Larghero, maire de Meudon, s’étonnait lui dans le magazine du Point que «Emmanuel Macron nous tend la main comme pour saisir une bouée de sauvetage. Il vient chercher un salut auprès des derniers élus qui ont encore un peu de crédit politique. Mais je ne suis pas certain que nous soyons sur la même longueur d’ondes. Il s’agit encore de charger notre barque. Tous les trois mois, nous recevons des lettres des services de l’Etat pour nous signifier des baisses de dotations. Récemment encore, on me demande de rembourser des taxes d’aménagement parce que le logiciel de l’Etat s’est planté et a enregistré un trop perçu…depuis quinze ans, les commune sont mise sous tutelle par l’Etat, et maintenant, on va nous demander de jouer les hommes sandwichs du gouvernement ! Voyons ! ». Comme pour André Santini, pour Denis Larghero, et même le maire de Vanves,  il y a un préalable à toute discussion : La taxe d’habitation !

  • APRES DES VŒUX DIVERS ET VARIES CHEZ LES VOISINS, DES GALETTE A VANVES

    Les vœux auxquels certains vanvéens ont participé ces derniers jours, parmi nos élus, se succédent et ne se ressemblent pas. Il suffit de prendre trois exemples :

    A Issy les Moulineaux, le 12 Janvier dernier, c’étaient les vœux de la discorde. Même si André Santini a célébré  ses grands projets (urbains) symbole du renouveau d’un territoire composé autrefois de friches insalubres », il n’en reste pas moins que 15 conseillers municipaux , pour la plupart LR, n’avaient pas été conviés. Ils ont eu l’outrecuidance d’avoir créé un groupe, dissident au sein du conseil municipal « D’Issy Demain » depuis la Rentrée 2017. Le maire avait déjà retiré à 5 d’entre eux, leurs délégations de maires-adjoints en Juillet dernier à la suite de la défaite de son poulain, Jeremy Coste (UDI) aux élections législatives, puis a exclu tous les membres de ce groupe dissident , de l’ensemble des instances locales (Conseil d’Ecole, Conseils de quartiers, Conseils d’administrations divers), et enfin, ne les convie plus aux manifestations organisées par la ville. Les intéressés n’ont pas manqué d’observer que la plupart des grands élus LR des Hauts de Seine n’y ont pas participé (P.Devedjian, P.Juvin, R.Karoutchi, I.Debré...). 

    A la Seine Musicale, le 16 Janvier, pour les vœux commun des déparrtements des Hauts et des Yvelines, Patrick Devedjian et Pierre Bédier (sur la photo avec G.Larcher président du Sénat et Christian Favier) ont donné un avant-goût de la grande réunion publique de  mobilisation prévue le 31 Janvier, au même endroit, pour défendre les départements franciliens face au projet Macron de réorganisation territoriale de l’Ile de France. Et chose extraordinaire, du jamais vu dans les Hauts de Seine depuis sa création, un président de conseil départemental communiste, Christian Favier du Val de Val de Marne a pris la parole . «On ne partage pas les mêmes idées sur de nombreux sujets. Or on a su se rassembler sur l’essentiel, face à un projet technocratique et recentralisateur. On refuse cette usine à gaz coûteuse. Il serait absurde de supprimer ce qui fonctionne bien ! Ce qui nous rassemble dans ce combat est bien plus fort que ce qui nous différencie» a-t-il déclaré, auquel a répondu Patrick Devedjian (LR) : «Nous partageons la même volonté de tirer vers le haut cette banlieue, malgré les divergences politiques que nous pouvons avoir. Nous avons tous la même passion de nos territoires. Et nous partageons la même colére».

    Enfin, à Malakoff, le 18 Janvier, c’étaient des vœux populaires et militants, Jacqueline Belhomme ayant terminé son discours par un hommage à France Gall avec « résister » invitant ses invités à frapper des mains et même danser. Ce qui était quand même plus « rock and roll » que « Là Là Vanves ». Mais ce n’est pas terminé, car c’est au tour des « galettes des rois » de prendre le relais : A Vanves, notamment après la section PS mardi dernier, c’est au tour cet après-midi d’En Marche au Gaulois avec Gabriel Attal député, puis mardi prochain, pour les Républicains à Larmeroux, avec, entre temps, Dimanche, le banquet des seniors, et lundi soir, la réception des nouveaux vanvéens qui rencontreront leurs élus au cours d’un spate-dating.

  • LES ELECTIONS LEGISLATIVES A VANVES : LA PARITE AU PANIER

    André Santini a fait avaliser par le bureau de l’UDI 92 qui se tenait à Vanves mardi soir, la candidature de Jeremy Coste (UDI) dans la 10éme circonscription qu’il représente depuis 1988 à l’Assemblée Nationale. Et avec des méthodes dignes d’antan. Il suffit de regarder l’affiche pour s’en apercevoir, faisant fi de la parité sexuelle, deux hommes au lieu d’un homme et d’une femme comme auparavant, de la parité politique, avec deux UDI, au lieu d’un UDI et d’un LR comme auparavant, et de la parité communale, puisque Jeremy Coste n’est plus vanvéen même s’il a été maire adjoint chargé de l’éducation de Bernard Gauducheau, ayant démissionné pour rejoindre Nouméa. Il aurait un studio ou une boîte aux lettres au Centre Ancien ou ailleurs, mais  personne ne le voit notamment faire ses courses ou se déplacer en ville comme c’est le cas pour tous les élus que les vanvéens peuvent rencontrer ou voir au gré de leurs activités quotidiennes. Seul parité respecté : la parité générationnelle : « Notre parité à nous est générationnelle. L’exigence que nous portons, c’est qu’au Parlement continuent de siéger des élus ancrés dans la réalité de la vie et des territoires. C’est tout le sens du tandem générationnel que nous proposons à nos concitoyens. En ce sens, notre candidature incarne l’exigence d’exemplarité souhaitée par les Français » a-t-il écrit sur son site internet.

    Mais voilà, si André Santini était de mauvaise humeur ces temps-ci, c’est tout simplement parce qu’il parait mal en point dans la 10 éme circonscription (Vanves-Issy) des Hauts de Seine où Macron  réalise un score de 36,32%. Elle fait partie des 52 circonscriptions où l’ex ministre de l’économie fait plus de 30%, la première même si l’on ne compte pas Paris dans le classement,  3éme avec la Capitale où il dépasse 50% dans les 4éme et 14éme circonscriptions. Toute la question est de savoir maintenant si son nom et sa photo sur une affiche avec le jeune candidat Coste peut assurer son élection. Et rien n’est moins sûr ! C’est pourquoi on sent une certaine fébrilité dans le camp santiniste. La réunion, ce matin à l’hôtel de ville, des élus LR avec le candidat sera intéressant à suivre, car certains d’entre eux, ont déjà annoncé qu’ils ne feront pas campagne comme l’UDI a fait campagne pour Fillon. Et notamment l’ex-suppléante d’André Santini.